Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LE BLOG DE PIERMA

Sieste.

30 Mars 2016 , Rédigé par pierma

Sieste.

Je m'étais un peu assoupi.C'était dimanche.Et comme d'habitude, parce qu'avec le temps j'ai tendance à me laisser aller à la sieste après le café dominical,le sommeil était venu m'apporter quelque bien-être.

Il y a chez moi un petit fauteuil crapeau qui semble tendre les bras à quiconque s'assied dedans tant je ne suis guère le premier à passer de la conscience aux rêves en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Le rêve, justement,si bienvenu.Le songe dont on sait qu'il intervient souvent dans la dernière phase du sommeil aprèsle sommeil paradoxal et le sommeil profond.

Cette bizarerie neuronale qui nous donne à vivre les situations les plus incongrues,fantaisistes ,surréalistes, irréelles,une vie dans la vie somme toute.

J'avais donc reposé ma tasse et "déchaussé"mes lunettes...

Eh, oui ,se mettre à l'aise, en condition peut passer par ce détail qui fait qu'une fois ceci fait, je passe ma main sur les yeux comme un geste d'hypnose.

Lors je passai du tout au rien.

De façon quasi instinctive je devenai chat.Ce si doux petit animal passe 2/3 de son existence à dormir et d'assister à ses frémissements,il rêve...

Je serais bien incapable de vous conter mon rêve de dimanche.D'abord parce que c'était dimanche et que nous sommes mercredi.Et que neuf fois sur dix le réveil casse le fil , interrompt l'histoire.

Voyons un peu ce qui me reste des éléments:

une grande pièce mais largement modifiée,des femmes ,des hommes,une forêt tropicale,un enfant,une grand-mère,paris,untrain à vapeur, des amantes,un ami,une chapelle...et puis plus rien.

Je me suis réveillé la bouche un peu pâteuse.Le voisin du dessous jouait de la perceuse à16 heures un dimanche de Pâques.

Un instant j'eus envie de lui balancer des oeufs frais sur la tronche afin qu'il contât les cloches Pascales.

La somnolence et le réveil d'après-midi sont si agréables que le moindre trouble pourraient mener à des extrémités inexpliquables à la barre judiciaire....
Lire la suite

Passé par le désert...

23 Mars 2016 , Rédigé par pierma

Passé par le désert...

Passé par le désert...

Publié le 27 Février 2011 par pierma

Une fois passé par le désert,le désert des mots,le désert des idées,le désert de tout ce qui bouge autour de moi,une fois réveillé du sommeil hivernal,j'entr'aperçois de nouveau les bourgeons pré-printaniers de mes arbres voisins.

J'ai laissé passé des révolutions aux noms de fleur.Des femmes et des hommes outrepassant les loies,bravant leurs peurs au beau milieu d'une épidémie d'espoir.

J'ai assisté aux atermoiements des affaires si étranges de notre ci-devant ministre des affaires étrangères.J'ai vu lâcher les politiques chiens aux basques de Michèle ...ma belle...qui de m'ensonges en contre vérités s'enferrait en des discours à décoder comme du plus mauvais signal téléphonique:

"A...et...bien...oui...non...sa...chez...queje...n'ét...pour...respon...sa...bleu...de ...quoi...que...oui...ce...soitttt...

dans...cet...te...a...ffaire...re...Oui...comment???"

J'ai raté le débat où mon chef de mon état solliloqua avec un panel de choix désigné comme une douzaine de jurés achetés à jeter.

Fussent les piques épiques? Niet,neine,no,nada,bernique,que dalle,rien..........

Attention mes soeurs et mes frères,les gars de la Marine ne sont pas loin,ne jetez pas l'éponge,l'on veille à la Trinité.La messe est dite ? Point du tout.

Voyez comme il est facile de se retourner. Prenons garde.

Le monde arabe s'enflamme, fi de l'idéologie dominante.il dégomme à tout va et ne botte pas en touche.

Il n'essaie plus ; il marque.

Qui a dit que tout ce peuple qui nous porta l'écriture,les chiffres,les contes,les histoires,leur histoire n'était qu'un peuple de rien,de vaut rien ,de moins que rien?

"Père,gardez vous à droite,père gardez vous à gauche."

Nous sommes en campagne, les prés verdissent et les roses de l'amour rougissent . Prépare toi camarade de tout bord à une belle ceuillette en vue du plus beau bouquet pour qu'il tienne jusques à l'an nouveau.

Lire la suite

What's going'on...

23 Mars 2016 , Rédigé par pierma

What's going'on...

What's going'on...

Je fais ce que je veux ,j'écris comme je le sens et si mon titre est en anglais,c'est parce que je le vaux bien.

Vous avez remarqué que les pubs style L'OREAL ,donc parfumées à l'eau des créateurs parlent étrangement étranger mais sont doublées en français .

Ce qui donne un dysfonctionnement des labiales (lèvres pour les ignares) et un synchronisme approximatif entre l'image et le son.

Bref,aujourd'hui ,c'est à dire lundi,début de semaine,j'en ai plein les bottes...

Oui... De la télé,la radio,la presse écrite.

L'internet reste le seul outil d'expression libre que je ne lis pas trop, mais où je couche

mes états d'âne.

Et vous,où donc êtes vous,femmes et hommes de tous bords,de tous poils,des villes et des campagnes?

Est-ce que comme moi,vous vous posez la question de la perfectibilité?

Notion qui eut cours jusqu'aux années 80 et qui,dans tous les domaines,s'étiole et fond comme neige au soleil.

L'école,si chère à Jules Ferry,nous mène vers d'abyssales précipices aux couleurs de néant.

La formation professionnelle,ayant fini par guillotiner le travail manuel au point d'en dégoûter le moindre adolescent boutonneux,fabrique des notions de base au détriment d'une excellence reléguée à naguère.

La famille en délitement se désagrège à grand renfort de divorces,séparations pour le moindre verre blanc cassé parce que "maman" fait mal la vaisselle...

"T'as qu'à la faire toi-même ou lui payer un lave-vaisselle;abruti !!! Non mais..."

Quand bien même serais-je devenu vieux con,sur ma si mûre cinquantaine que j'aime tant,

faudrait-il que je me résolve à regarder passer la vie des autres tout en méditant sur de nouveaux fondements,une seconde humanité...Tiens...Tiens

Ah...Enfin...

Soit... Râlons un peu ,beaucoup ,passionnément,à la folie ...

Ne nous dispersons pas face à la concurrence déloyale que nous subissons,

qui nous affecte,nous transforme.Celle de notre gente politique dirigeante.

Crions à hue et à dia que tout pourrait aller mieux si chacun d'entre nous descendait ses poubelles au bon moment.

Que cela ne nous empêche de vivre notre vie .

Je citerais volontiers cette phrase de notre bien-aimé François Béranger,

chanteur de son état et néanmoins décédé.

"Les jours sont courts,les nuits sont brèves,

Brûlons la vie par les deux bouts.

Craignant de nous réveiller mort

Sans avoir assez joui de tout."

Lire la suite

Autrement dit...

21 Mars 2016 , Rédigé par pierma

Autrement dit...

Autrement dit...

Publié le 2 Mai 2014 par pierma

Voici des lustres que mes mots avaient déserté mes pensées au point de ne plus venir me visiter aussi rarement que les sauterelles tombantes en pluie sur les champs cultivés de nos campagnes abondantes.

Me reviendront-elles ces idées saugrenues , inventives, drôlatiques qui peuplent mon univers sans tabous, retenues, folies décomplexées de toutes ces histoires exitant mon

esprit ?

Je n'en doute pas tant cela me fait vivre,me fait du bien au point d'en accéder à une jouissance certaine.

Voyons donc.

Il n'est pas rare de se pencher au point de tomber face contre terre, mais il est rassurant de connaître son point d'équilibre , ce sentiment où, à peine oublié du vertige, un souffle vient me sussurer à l'oreille qu'il est temps de savoir jusqu'où ne plus aller trop loin .

Et de me redresser d'un coup de reins d'un seul , comme à l'heure de me retirer d'une femme allanguie ci-après un coït ; épanouÏe ...

Mes périgrinations reprennent de la périnéenne à l'occipitale verticalité de ma personne.

Je me sens venir à vous d'un jet de ma numérique plume , a vous mes contemporains(aines).

L'inespérée inspiration monte en mes hémisphères pour bientôt vous livrer d'autres morceaux de vie.

Lire la suite

Première terrasse

17 Mars 2016 , Rédigé par pierma

Première terrasse

Première terrasse


Il fait beau.Je descends de chez moi, j'ai envie d'une terrasse ensoleillée.
Deux rues me séparent d'une charmante petite placette où je vais consommer et scruter autour de moi le va et vient piétonnier.
J'y arrive. Une place en terrasse face au trottoir et au soleil .
On est encore en hiver mais s'annonce, par la chaleur de l'air un peu frais, un printemps prometteur.

Je commande. Mes yeux commencent à flâner un peu partout et mon regard se fixe sur une voisine de table.
La cinquantaine et plus sans doute. C'est fou ce que l'âge venant on se risque à dater son prochain à fortiori sa prochaine. Je me dis que cette femme est bien belle.

Elle porte un petit blouson rembourré et des lunettes de soleil mi teintées qui laissent entrevoir non ses yeux mais plutôt son regard.
Un rien bourgeoise,elle lit.

Je me trouve dans une position où je peux l'observer le plus discrètement possible.
A ce moment là je pense et me chantonne ce tube de Philippe Katerine :" Le bar du Louxor "

Elle lit et moi je la regarde lire. Les cheveux ondulés courts comme quelqu'une sortant de chez le coiffeur. En tournant les pages de sa main gauche elle porte deux jolies bagues en or montées en pierreries.
C'est le seul moment où sa tête se relève et où la mienne décline toute responsabilité en s'enfuyant ailleurs.
Une suée m’envahit.
Et oui j'aime regarder les femmes mais suis enclin à une certaine couardise.Combien d'hommes se sont ils vantés d'approcher une dame au point d'en devenir désobligeant ?

Elle me fascine à ne plus pouvoir me détacher d'elle. Alors je la détaille sur sa petite table ronde de bistrot. Il y a là un café à peine commencé dans sa petite tasse parisienne. Expresso strette. Le sucre est encore dans la soucoupe.
Puis le livre dont je n'arrive pas à distinguer l'auteur(e),ce qui me renseignerait sur ses goûts en matière de littérature.
On m'a apporté mon café, même genre, même tasse. Je sucre. Que voulez vous ,j'ai le palais délicat.
Une nouvelle fois ses yeux quittent son livre et tournent autour de la place,le temps de croiser ses jambes dans l'autre sens.
Ce mouvement si banal et si doux que même en pantalon il donne à la femme tout ce charme émouvant .

Je ne me cache plus. Elle m'a vu j'en suis sûr.Trois secondes vers moi et replonge dans sa lecture.
Je pourrais partir. Depuis un bon moment le soleil me caresse le front sans doute un peu trop.
La serveuse plantée devant l'encadrement de la porte m'amène à lui demander un autre café.
Retournant à mes pensées à propos de la belle quinquagénaire, je me laisse à lui imaginer une vie.Celle que j'aimerais qu'elle ait.

Je la devine seule,célibataire,divorcée depuis longtemps,de grands enfants,un fils une fille.
Elle eût été bien mariée comme nos parents disaient jadis. Sans doute un notable.
Puis n'en pouvant plus de vivre l'un à côté de l'autre depuis suffisamment de temps, ils se furent séparés.

Lors elle retrouve le goût de l'oisiveté, l'amitié de ses copines, la complicité de sa progéniture.
Portant son regard vers moi de nouveau.Elle me fixe,retire ses lunettes de soleil et me parle des yeux.
Elle me sourit.Je réponds.
Pendant tout ce temps que nous échangeons, elle a mis son sac sur ses genoux,rangé son livre,
sorti son porte monnaie ,payé.
Elle se lève et s'approche de moi.Je transpire .
" Bonne après midi me dit elle " je bredouille en la suivant du regard.
Elle fait quelque pas et s'arrête devant un bel homme, grand.

Elle lui fait un long baiser appuyé sur la bouche me laissant là dans une sorte de brouillard.

Passant de seuls, à l'entre deux je me retrouve seul et entre eux deux.

Lire la suite
1 2 > >>