Epicure...
Or donc,une fois n'est pas coutume ,je vais raconter mon dimanche .
C'était hier.
Un peu de brume accompagnait notre cerveau à ma compagne qui m'accompagne et à moi même au temps du réveil. Il faisait si chaud dans le lit que mettre un pied dehors semblait inconcevable.
Vous connaissez ces matins ou rien ne vous attend ,rien ni personne.
Et bien c'était cette sorte d'ambiance qui régnait au dessus de notre nid commun.
Aucun doute plutôt se lover que se lever.Il faudrait être psycho-rigide à l'idée de penser qu'une belle grasse matinée ne trouverait grâce entre nous.
Alors sa douceur se mêla à ma tendresse.Nous nous confondîmes...
Le réveil suivant cette aparté, nous prit d'une fringale.
Il fallait nous ralier à l'un de ces petits déjeuners dominicaux faste et varié.
Le moment de cette table chatouillait mon palais de ses agapes matinales.
Repu,j'allai comme chaque matin consulter quelques blogs et le mien.
Tout le monde était là,tout ce monde,varié ,lui aussi ,faste sans aucun doute.
Chacun à sa place,à sa vie, à ses joies ,ses tourments,ses phrases, ses images.
La ménagerie de ses mots,son arche de Noé m'embarquait depuis presque une année dans l'aventure partagée de l'écriture publique.
Drôle de sensation.Pas l'impression de me livrer trop.Un peu d'histoires ,des contes,quelques rimes,un musicien du langage que chanterait un peu mon esprit syncopé.
Laissant au temps le temps de passer,et toujours hiver aussi froid,s'habiller chaudement et partir main dans la main,visiter d'autres images,un autre imaginaire dans une salle noire et chaude et remplie de quelques courants d'air.Et remplie de gens ,peut-être de vous même.
Burn after reading
Ah...Ces frères Cohen toujours décalés mais toujours dans la vie
Retour vers 20h30 : un bon petit dîner et se remettre au chaud ,
et parler et puis rire.Dormir jusqu'à demain et puis recommencer
le temps qui nous précède .
Celui ,inconnu du jour qu'on aime tant.
Sans domicile fixe...
Traversant les noires fumées des cheminées fumantes,nous avions retrouvé notre grenier qui chaque année nous protègerait ,nous et toute notre nombreuse famille.
Je dois avouer que le voyage m'avait paru bien long ,peut-être un peu plus que d'habitude.
Le ciel n'avait pas quitté sa robe grise.Il donnait cette impression de vivre toute sa journée en robe de chambre.
Pas envie sans doute de s'habiller de soleil.
Non.Pas envie d'être beau.
Parfois il me fallait redoubler d'énergie pour vaincre les courants contraires.
Je me retournais souvent pour compter mes amis et ma progéniture.
Tout le monde était la...Allez encore quelques kilomètres et nos battements d'ailes nous mèneraient vers l'abri.
Nous n'arrivions pas de très loin mais chaque année nous imposait cette même transumance.Je me lassais un peu de cette allée-venue saisonnière,prélude à d'autres déplacements.
Il fallait,à peine arrivés,ne pas se refroidir et envoyer l'un de nous en repérage de la pitence qui nous maintiendrait en vie,petits et grands.Pas question d'attribuer cette tâche à l'un de nos cadets inexpérimentés.
Cette année ,c'était sur moi que le fait m'échut.Mais je ne détestais pas cela.
Une sorte de jeu de piste qui me flècherait la route vers d'autres horizons.
J'avais par le passé acquis une sorte d'expérience en la matière.Ne pas s'éloigner trop pour vite revenir le gosier rempli pour nos touts petits à venir.
Ne pas choisir n'importe quoi.
Les humains étaient plutôt aimables avec nous.
Ceux qui ne nous souhaitaient pas,déployaient maints stratagèmes pour nous éloigner ,voire nous détruire: filets,piques,billes empoisonnées.
Je savais bien déjouer ces pièges.
Mon oeil perçant avait scruté,sur un balcon protégé,une petite boule de suif dont la graisse serait bienfaitrice à mon organisme.J'y poserais mon quartier général et un peu plus tard ,après avoir constaté l'absence de concurrence,les miens pouraient se joindre à moi pour cet hivernal repas festif.
Même Noël a ses oiseaux
Même les oiseaux ont un Noël
Mon petit conte de Noël
Ce matin je me suis levé.Oh ,un matin comme les autres.
Ou plutôt un matin passé après un autre matin :celui de la veille.
Celui de la veille était celui qui précédait la veillée.
Mais qu'est-ce qui valait si bien le coup d'être veillé.
Un mort?Non certainement pas.
Une naissance ,oui c'est ça,un nouveau né.
D'habitude chez nous on ne veille pas un enfant.
On l'attend.Généralement neuf mois.
C'est sa mère qui l'attend.Elle ne veille qu'à elle.
Elle ne pense qu'à ça,qu'à lui ,qu'à elle.
La terre pourrait bien s'écrouler que le premier réflexe serait de protéger son ventre.
Si belle est sa rondeur,régulière,extérieure,particulière.
Ce matin disai-je,au lendemain du matin de la veille,alors que je sortais faire les courses qui me serviraient à me sustenter,j'aperçu dans la rue une mère ,puis deux , puis trois.
La première veillait devant elle un petit garçon emmitouflé de son mateau 2 ans.
La seconde poussait un landeau protégé veillant au mauvais vent qui le congestionnerait.
La troisième marchait légèrement cambrée,arrondie du devant,une main dans le dos.
Elle était noire et fière de veiller à la venue de son futur bébé.
Toutes tenaient en elles ,avec elles ,pour elles les femmes et les hommes de demain.
Toutes s'étaient unies dans le nid de l'amour, de l'Amour pour celui qui un instant leur avait donné du bonheur.
Toute leur vie désormais passerait comme une longue veille jusqu'au soir ou lassées d'avoir veillé longtemps,elles s'éteindraient doucement appellant pour la veille ceux qu'elles eurent enfantées.
Et ils seraient là,et elles seraient là avec leurs enfants dans les bras pleurant celles qui de près où de loin les avaient suivies tout au long de leurs vies.
Dans les chapitres de la nativité chrétienne,on parle beaucoup des enfants à Noël ,beaucoup.
Un peu de leurs mères,un peu
Quant aux pères.............
Pour la petite histoire, il faut savoir que dans les tous premiers siècles de la chrétienté, on ne célébrait pas l’anniversaire de la naissance de Jésus. C’est seulement vers la fin du IV ème siècle que cette fête fera partie de la vie cultuelle des Eglises. A cette époque en Orient, on célébrait l’Epiphanie le 6 janvier alors qu’à Rome, on célébrait la naissance de Jésus le 25 décembre. Très vite, cette dernière fête s’est facilement imposée dans tout l’empire car elle correspondait aux cérémonies païennes du solstice, fête de la lumière du 25 décembre. Par la suite, la coutume occidentale gagnera tout l’Orient excepté l’Arménie. Et le 6 janvier deviendra le jour de l’adoration des mages. Notons aussi que le mot « Noël », du latin « natalis » (qui veut dire naissance), n’apparaîtra qu’au XIII ème siècle.
Pour voir les églises pleine page allez dans mon album "Vues et revues"
Joyeux NOEL
Le jeu du 24 décembre
Qui trouvera l'endroit où j'ai pris cette photo aura gagné toute mon admiration...
Un indice: C'est un pays d'Europe mais ce n'est pas en france.
En attendant
Joyeux NOEL !!!
Jours ordinaires
Compostez braves gens et pensez au retour ,soir de bien-être .
Soif de logis.Parmi les votres.
Bientôt en vos rêves nuitament reposerez.