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16/9 iè-meuuuuhhh....
MA TELE A MOI QUE J'AI...
Ca y est ,après avoir résisté des mois et des semaines ,j'ai fini par y venir.
J'ai beau avoir quelques centaines de chaines,Je retombe toujours sur les mêmes.
Et puis ont nous parle du tout numérique.
Mais en gros on compte sur les doigts d'une main les chaînes entièrement numériques...
Eh...voui...Vous le saviez vous ?
Une seule chose est sure :le grand écran fait loupe sur les programmes loupés justement.
Quant au autres ,ils sont si rares.
Mais il en est tout de même quelques uns qui portent assez beau.
Alors pensez à revoir les DVD blue ray de vos films préférés.
Ca au moins ça a de la gueule...
Fenêtre sur cours ... suite
Résumé de l'épisode précédent.
Il y a quelques jours,ma compagne qui m'accompagne et moi-même nous sommes intéressés un peu plus à la vie de notre voisin de rue que nous avons surnommé (si tu te souviens)X.Bertrand.
Sans doute à cause de ces belles chemises beue ciel ou rose pâle que portent élégament les "cols blancs" et autres hauts fonctionnaires.
Au petit matin de samedi,alors que nous préparions notre petit déjeuner,le store de notre jeune cadre tant célibataire se leva sur une charmante blonde traversant son living flanquée d'une de ces fameuses chemises bleues.
Sans nulle doute la rencontre était fraîche de la nuit et la dame n'avait pas eu le temps de prendre une nuisette de sa commode personnelle.
X.B apparût à son tour,prépara le petit déjeuner,s'assis comme à l'accoutumée laissant place à la jeune trentenaire la place au coin de la table.
Aujourd'hui, je n'ai rien à dire à propos de moi.
Enfin rien qui soit intéressant,qui puisse vous intéresser.
Aujourd'hui est une journée ordinaire,sans extra,sans fard et sans lumière.c'est l'hiver.
Du lever au travail,du travail à chez la dentiste(même pas mal),de chez elle à la maison.
En arrivant ma compagne qui m'accompagne plus que jamais,me dit:
"Viens voir! Elle a tout déménagé dans l'appartement...!!!
Je regardais autour de moi,rien d'anormal,tout était dans l'ordre.
- Mais de quoi parles-tu ? lui rétorquai-je
- Regardes,la petite d'en face ,on dirait qu'elle vide l'appartement de X B
- Ah ça oui alors, vu le bordel qu'elle y met ,elle voudrait le faire exprès qu'elle
ne s'y prendrait pas autrement.
- Dis donc ,tu croix qu'elle s'installe pour de bon?
-J'en ai bien l'impression...
Il y avait des cartons partout, des placards ouverts,des tiroirs retirés...
Il faut dire que XB n'était déjà plus seul face à son ordi portable depuis que sa jolie blonde était entrée dans sa vie, dans ses fringues, dans sa vaisselle et dans son lit...
Depuis quelques semaines déjà, elle arrivait déjà avant lui et s'activait aux tâches cuisinières et ménagères afin qu'elle pût prendre une place suffisamment grande au point d'en devenir indispensable.
Il nous sembla qu'ils avaient du faire un petit break distancié il y a quelques temps pas si lointain tant la jeune fille ne s'était plus montrée à l'appel du jeune homme.
Bon ce soir ,elle arborait ostensiblement le costume de la femme au foyer qui d'un coup bousculait sans répit les habitudes d'un célibat presque tardif.
XB est bien désormais accouplé...OUF ! On n'y croyait plus...
C'est fou ce que la vie ,d'un rien, se transforme pour donner naissance à une deuxième existence,un prochain épisode.
A quand l'arrivée du Bébé ?
A SUIVRE...
Rien qui dépasse...
L'époque qui nous traverse et que nous traversons nous donne la possibilité d'avoir tout ce dont nous avons besoin voire envie.
Tout oui mais pour qui?
Tout mais quoi?
Quelles envies,quels besoins?
Serions-nous si vidés de notre imaginaire au point de compenser compulsivement par la technologie domestique,les belles voitures et leurs guides intégrés ,l'accès immédiat ,omnipotent et omniscient, la grande culture du temps...
Y aurait-il en ce bas monde un être unique qui, de sa pensée unique,chercherait à nous clôner
en un seul et même uniforme mental,une seule camisole intellectuelle.
Nous qui sommes encore de ces mammifères Pascaliens dotés d'une raison,ne peuvons-nous nous résigner à cela?
Le bien et le mal: notion Aristotélicienne à deux valeurs est-elle suffisante à notre modus vivendi,notre"way of live"?
Nous vivons dans un monde où de plus en plus ,les autres sont nous ,où nous sommes les autres.
Et au milieu de tout cela,prenons en compte ceux qui sont dans la marge.Ils marchent près de nous.Souvent nous ne les voyons pas.Ils sont devenus transparents?
Non...Simplement notre regard s'opacifie à leur contact.
Réfléchissons un peu.
Tous ces alter ego de notre genre ont une vie,ont eu un moment un papa ,une maman.Ils ont été enfants.C'est peut-être en grandissant ou en vieillissant que ça c'est gâté.Qu'ils ont décroché des autres.Qu'ils se sont écartés du :"rien qui dépasse" L'école ,l'armée,le travail et tout ce qui va avec.
Dans le 'rien qui dépasse',on trouve aussi des enfants qui grandissent,qui deviennent des enfants-adultes ou des adultes-enfants.Ceux-là peuvent être protégés par l'amour de leurs parents lorsque les autres se protègent par la marge de la honte.
Ces enfants là peuvent avoir des capacités d'auto-évaluation aussi étonnantes que les jeux décalés de leur âge .Ce qui est remarquable c'est la combinaison du tout et du rien ,du manichéisme instinctif.Des armures verbales où même les tabous ne peuvent trouver leur place.
La société codée environnante ne leur donne pourtant aucune chance d'intégration .Aucune porte amicale ne s'ouvre les laissant au centre de leur prison dorée décorée de leurs propres mythologies,fantasmes et histoires.
Il serait si facile de dire oui à la différence,d'accepter une fois pour toute leur parole ,leur vérité,leur imaginaire qui rejoint le notre ,notre cyber imagerie qui un beau jour finira bien par anéantir nos grises cellules au point de nous retrouver nous aussi sur le bord de la route,
laissant là nos immunités mentale et corporelle à la merci du premier venu.
Bonne jounée...
Ce matin ,je ne parlerai pas de Berlin.Non.
Je ne parlerai pas des doutes quant au voyage présumé du président de notre beau pays en terre ouest germanique il y a 20 ans alors que rien ne laissait supposer la définitive transhumance des congénères de l'inspecteur Derrick.
Je ne parlerai pas des défenseurs-passoires de certains matches de foot qui ,si ça continue, finiront par nous donner à voir des scores de basketteurs.
Je ne parlerai pas de la gauche socialiste en décomposition si avancée qu'elle pue à l'approche des présidentielles prochaines.
Je ne parlerai pas non plus du réchauffement planétaire, des alertes répétées,des appels au secours de spécialistes convaincus mais dont tout le monde se fout, tant ils sont masqués par les médiaticos-écolos si spectaculairement télégéniques.
Je ne parlerai pas de l'hiver qui apporte avec lui son lot de sans-abris se terrant comme des bêtes jusqu'aux lisières de nos plus civilisées forêts urbaines.
Je ne parlerai pas des passes-droit accordés par la cour élyséenne autant que par d'autres cour financières et politiques de partout,de tous temps,de tous pouvoirs.
Je ne parlerai pas de la liberté des peuples à disposer d'eux-même,donc du pouvoir d'ingérence.
Je ne perlerai pas des progrès cybernétiques.Je m'en sers...
Je ne parlerai pas des dérives internautes.
Je ne parlerai pas du ballot convoyeur de fonds assez inorganisé pour laisser 9 millions d'euros dans un parking à l'air libre et sans surveillance.
Je ne parlerai pas du loup-garou qui se cache dans le maquis d'une forêt sans faire de vague.
Je ne parlerai pas des transports menaçant et de leurs grèves impromptues.
Je ne parlerai pas de la télé de service public et de sa complexité à redevenir une et indivisible comme sa grand-mère ,la bonne vieille ORTF...
Et je n'ai pas fais le tour ,vous compléterez...
Mon humeur du matin va vers le premier sourire de ma compagne qui m'accompagne,la belle chronique du talentueux Stéphane Guillon sur france inter,(la radio des intellos de gauche),
la générosité décolletée de ma boulangère,mon temps passé à écrire,ce si joli soleil de novembre,le bon souvenir des excellentes émissions de l'excellent Frédéric Tadeï avant de dormir,le fumet du boeuf mode dont je vais me délecter ce soir avec la ravissante Lolo qui vient partager notre dîner,le silence,la complicité d'avec certains de mes camarades de travail,
le goût de vivre,mes pensées quotidiennes vers ma famille proche,enfin tout ce qui peuple mon univers intérieur et extérieur au sein duquel chacun se reconnaîtra.
Allez et comme on dit communément :
"BONNE JOURNEE"
