"imageson" devient "touterrien" nouveau blog
Oyez...Oyez braves lecteurs!!!
Imageson devient touterrien ...
"Le Blog de Pierma"
A nouveau blog ,histoires neuves...
Alors rendez vous là: TOUTERRIEN
Attention ce n'est pas un blog tout terrain .Il est simplement fait pour vous,terriens de toute espèce .Un peu sur tout ,un peu sur rien.
Si vous cliquez dessus vous aurez acces à mon nouveau blog.
Néanmoins il est encore possible de consulter l'ancien qui devient de fait une belle relique à conserver.
A bientôt,merci et bises à tous.
Poussez les poussettes
La femme a accouché il y a un mois déjà.C'est une fille.Son compagnon de mari a trouvé le prénom idoine,ni peu ,ni trop handicapant.C'est et restera le sien.
Maintenant rien n'est plus comme avant surtout qu'elle a attendu l'âge de quarante ans pour donner la vie.
Et voui,elle a voulu profiter de l'existence jusqu'au bout du bout,mettre en place de toute pièce sa vie professionnelle.
Elle a tenu à installer dans son réseau,ses amis,ses relations,ses plans cul d'un jour d'un soir,d'une heure.
Elle a instillé une dose d'engagement,une plage de politique,un doigt de bénévolat.
Oui ,ça fait bien dans les dîners de considérer l'autre avec un soupçon d'humanisme.
Et puis sans doute est - elle sincère.
La véritable conviction une et inébranlable peut trouver place au beau milieu d'une morosité ambiante...
Bref elle a rencontré l'homme de sa vie un soir dans un café branchouille où sa meilleure amie l'avait traînée de peur de passer une soirée encore plus seule que toutes les autres.
C'était le barman,bel homme brun,accent du sud ouest et pas la langue dans sa poche.
Il l'entreprit derechef à la commande.Elle se laissa séduire.Elle attendit sa fin de service.
Le dernier verre fut chez elle et se prolongea jusqu'aux croissants du matin:premiers croissants d'une pré-lune de miel improvisée.Des moments d'amour torrides,tout le temps,partout,n'importe comment.Du temps à regagner,encore des jours , toujours des nuits....
Aujourd'hui, maman craque.On appelle ça la dépression post-natale.Un an passé à porter le fruit de ses pérégrinations sexuelles.Et oui,elle aime ça.Le cul c'est son truc...Excitée de janvier à décembre.
Maintenant elle ne sait plus où donner de la tête.Les couches qui coûtent un oeil,les petits habits portés une semaine si vite remplacés par d'autres à peine plus grands.
Les nouveaux pt'its pots,le pédiatre et ses conseils avisés...
Que dire de son homme à l'emploi du temps décalé tant et si bien qu'elle se retrouve toute seule le soir crevée de ses journées aux mille petites choses à faire,obligée de transférer son travail à la maison sur son Mac argenté.
Elle ne se résoudra pas à mettre son petit bout de fille à la crèche.On lui a dit qu'on pouvait y attraper le pire des virus,(pire qu'un ordi c'est pas peu dire) alors elle le croit.
Ses copines célibattantes et sans enfants sont toutes unanimes la-dessus:
"Les mômes,c'est formidables,surtout quand il s'agit de leurs nièces
"Un dimanche sur six ,élévées au 9/10ème par leur parents et grand-parents.
Une petite balade au square une heure, vite fait,bien suffisant."
Sa seule sortie reste désormais le tour du quartier,son bébé en petit kangourou dans sa poche ventrale.Elle regarde les autres bébés.Il y en a partout.C'est drôle comme avant elle ne remarquait aucune des dizaines de poussettes sillonnant les trottoirs.
Elle allait pouvoir faire son choix ,jusque dans ses rêves les plus fous sur le modèle:Trois roues ,quatre roues?Transformable?A géométrie variable?Pliable dans le coffre de la voiture?
Elle se jure qu'elle prendra l'autobus,transport en commun garant de la sauvegarde des germes microbiens les plus tenaces.
Vous connaissez les emplacements réservés aux poussettes dans les bus.Un mètre carré à hauteur de toutes saletés,odeurs et bruits.
De la bulle aceptisée à la cellule infectée....
Elle peut avoir des raisons d'être inquiète.
JACADI à dit "rose pour les filles"
Hors capitale...fin des vacances.
Je vous l'avais bien dit que vous auriez du terreau visuel ,du grain à moudre,des odeurs d'été finissant,à l'aulne de l'automne roux.
Voilà-ti pas que ma compagne qui m'accompagne toujours et moi-même furent conviés donc à cette manifestation chevaline et néanmoins cantalienne de premier choix au beau milieu de nulle part sur les hauts plateaux pas très loin du pays d'Aubrac.
Flanqués de nos petits habits d'été justement et si vous avez lu les épisodes précédents,vous vous souviendrez sûrement de ce "Naguy" local en verve et plein de verbe, commentant l'image d'Epinal que nous nous faisions de ces grandes kermesses agraires propices au rassemblement de tous les régionaux autochtones...
Ca sentait déjà la saucisse frites,ça balançait de la bière en godets dans des mains pleines de doigts virils,marchant cahotiquement sur la surface irrégulière d'un champ aménagé efficacement à la hâte et parcellé en parc auto,surface de démonstration et rotonde pour le public.
Ca commençait par un match de horse ball ou s'affrontaient vigoureusement filles et garçons
.
On sentait l'arrivée dominicale massive d'après un déjeuner sans nul doute copieux de jambon cru,aligot et plateau de fromages Salers,Saint Nectaire arrosés d'un cru ad hoc,rouge à n'en point douter.
On nous annonçait une course de chars à la romaine,tant nous étions impatients de voir ça que nous nous rapprochâmes en jouant quelque peu des coudes entre les verres à bière et leurs ventrus propriétaires .
Hennissements,fracas mécaniques,harnachements aux atteleges par quatre nous ravissaient d'histoire et de présent.Comme l'impression d'être à la fois ailleurs et ici,aujourd'hui et hier,enfants de maintenant.
Ce festival de poussière,la démonstration des dresseurs cascadeurs et de leurs chevaux suintants terminés,nous marchâmes un peu ,obervant en coin nos congénères si loins de nos urbaines préoccupations .Là,heureux de la vie comme nous aussi d'ailleurs.
Une buvette nous tendait vite le dossier de ses chaises afin que j'aille quérir deux boissons fraîches pour nous nettoyer des poussières et chaleur.
Des percherons noir et blanc,bichonnés,décorés de rouge comme des demoiselles allant au bal du soir,étaient rassemblés au loin par couleur.
On nous annonça quelque chose d'exception,un attelage géant,du jamais vu.45 chevaux ensemble et sur une seule ligne.
Vite,vite,surtout ne pas rater ça pour rien au monde!
Nous n'avions jamais rien vu de tel...
Vous savez quoi,on a pris un billet de tombola,et devinez ce qu'est le premier lot : un cheval sur pied ,bien vivant,un percheron.
Nous on n'a que 60 mètres carrés dans notre 15ème arrondissement....
Alors comme disent les d'jeun's: " lol "
Fête de l'huma,retraites et ...Claude chabrol.
Allez une fois n'est pas coutume ,c'est dimanche à Paris et je vais tenter de coller à l'actualité du jour ,fraîche,une et irréfutable.
- La fête de l'humanité ,c'est comme le Noël de la gauche , de la plus archaïque à la plus progressiste.
Une fois l'an,elle nous rappelle nos droits acquis mis à mal par les gouvernants nantis de suffrage universel.
La grande kermesse est toujours là...Sensible à la veuve et à l'orphelin.
Frites,merguez,forums,concerts.Une manifestation historique et indissociable de notre démocratie.
- Les retraites:2 700 000 jeunes ,moins jeunes, vieux (on dit seniors) dans la rue,mardi .
Et voui messieurs du château,barricadez-vous,ça gronde en bas ,ça pourrait bien grimper aux grilles où fouler la belle pelouse la prochaine fois.
Écoutez!!! Écoutez donc !!! Au lieu de n'avoir de cesse de déplacer les problèmes.
Moi,ce que j'en dis.De toute façon ,je ne me vois pas travailler encore 15 ans pour finir usé à 67 ans.
Il n'en n'est pas question.Sachez que ,comme tous les Françaises et Français qui ont encore moins de chance que moi à cause d'une pénibilité accrue de leur travail,j'occupe le camp des épris de justice .
Sachez que le droit et la loi ne seront jamais du côté des affairistes nauséeux.
- Chabrol:Un gars dont j'aurais aimé être le pote,comme Brassens en son temps,comme Devos...
Plus qu'un raconteur d'histoire.Un docteur en sciences humaines,un ethnologue de la bourgeoisie de province.Une sorte de jouisseur de la vie et de celle des autres.
De la nouvelle vague des années soixante au cinéma des années 2000.
Je ne vais plus beaucoup au cinéma ,sans doute par manque d'histoires,de scénari,de comédiens.
Claude Chabrol arborait le fond dans un écrin de forme.Pas d'effets inutiles parce ce que la vie reste si simplement simple dans sa complexité et vice versa.
Pas de retraite pour Chabrol ...tout en s'amusant...
Hors Capitale suite...avec images
En début d'après midi,nous démarrâmes notre 7 chevaux fiscaux et déroulames le ruban de la route montagnarde aux accents de tour de France tant les virages finissaient par me faire perdre la tête.
La nature avait bien fait les choses,une fois à gauche ,une fois à droite.J'entendais comme dans mon souvenir les hourras des supporters de ceux qui firent la gloire de ces sommets.
Et c'est beau...hein !!!!!!!!
Ca, c'est de la nature, de la vraie, de la campagne sauvage et tout....
A perte de vue, à se perdre dedans aussi loin que l'horizon.Jamais je n'aurais pensé venir ici débarbouiller mes yeux écarquillés si la meilleure de mes zamies ne m'eût prêté sa petite ferme familiale à 1100 mètres et des gentianes de mon logement parisien.
Oui, c'est aussi le pays de la gentiane ,jolie fleur qui pousse dru en hauteur ,aussi belle à voir que gerbatrice à boire.
Dire qu'on fait de l'alcool avec ça !!!
Si...si...vous connaissez la Suze, l'Aveze, Salers gentiane, l'Isa, le Picon, la fourche du diable.
Allez,on ne va pas faire le réveillon la-dessus ,surtout qu'il n'y a pas de quoi.
Revenons à nos moutons ,si j'ose dire et plutôt à nos vaches.Dont c'est le pays.La Salers dont les pâturages donnent le fromage du même nom et qui est à l'affinage si goûtu.
Après quelques km de dénivelés avalés de vallons en vallées,notre route si déserte jusqu'alors se fit cul de sac et file indienne en guise de parking nous obligeant à nous garer derrière la dernière évidemment.
Soleil de plomb,ciel dégagé,déjà nous entendîmes un animateur (le speaker n'étant plus de mode...alors que tout n'est que franglais,allez savoir!)
Le-dit Naguy local (il le faisait bien le bougre) s'égosillait à son micro à peine respirant.
Nos pas nous rendaient intelligible la harrangue .Nous nous frayâmes le chemin jusqu'à la première tente.
Elle était dédiée comme toute la manifestation à mes confrères de France 3 Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière
...suite...