/image%2F1620902%2F20231005%2Fob_4e8d8a_f0a07393-6cc8-4256-9303-3b8fc7112278.jpeg)
Faites des voisins
IL est depuis peu une illustre tradition parisienne,celle de nouer contact avec ceux de nos congénères peu ou prou croisés sur le palier,dans l'escalier,voire voyagé de haut en bas ou de bas en haut dans le tout petit ascenseur de notre immeuble commun.
Ceci limite le temps de voisinage à quelques banalités échangées selon la durée passée ensemble.
Suivant le temps qu'il fait,les mots se font timides, ponctués d'un:"bonne journée"ou "bonne soirée".Parfois "vous allez à quel étage?"
Si par hasard vous avez fait un peu plus de bruit qu'à l'accoutumée,vous entendez comme un poli reproche joliment exprimé par:"Vous aviez de la visite hier soir..."
Et de répondre d'une élégante hypocrisie.
J'espère que nous ne vous avons pas dérangé...
-Mais non,mais non etc...
Or donc ,une fois l'an ,Paris a inventé ,sous l'impulsion de onques ,la fête des voisins.
Comme vous pouvez facilement l'imaginer,cela consiste à une de ces festives réunions dont nous avons le "french secret".
Quitter son appartement un soir et installer dans la courette de 40m2 chaises ,tréteaux,gobelets,assiettes en carton.
Apporter une active participation au pot commun,par bouteilles ,tartes salées ,gâteaux.Bref tout ce qui ,chez nous passe par l'estomac reste et restera toujours vecteur de convivialité.
Et nous,je veux dire ma compagne qui m'accompagne et moî-même nous sommes immergés au sein de cette assemblée hétéroclite.C'était aussi une façon de se présenter à tous en général et chacun en particulier.
Nous avons eu les confidences des uns et des autres.Leurs histoires,leur histoire...
Ahhhh....que ne dirait-on à quelqu'un qu'on ne connaît pas,un verre à la main(et du bon s'il vous plaît).
J'avais fait une tourte régionale de chez moi qui ne fit ni une ni deux.
Et tous ces provinciaux du bout de la france contaient qui sa province,ses spécialités.On eût
dit un guide Michelin représentatif du nord au sud de nostre beau pays.
La nuit tombait doucement et les petites lampes donnait à nos visages des airs impressionnistes ou les ombres se mêlaient à la lumière chaude de nos peaux.
Toutes les générations étaient là .
Compteront nous les mêmes enfants,quadra,quinqua,sexa,septua et octo l'an prochain pour célébrer de nouveau la Saint Jean de la vie.
Les vacances,ahhhhh...
Vous pourriez bien avoir raison.J'ai envie de parler de ça ,aujourd'hui.C'est sans doute à cause su soleil "un coup j'te vois,un coup j'te vois pas" .Les dents de scie climatiques de notre pré-estival ciel nous pousseront-elles vers qui les plages,qui les montagnes,qui les plaines voire visiter nos amis frontaliers.
Parlons-en donc de nos amis frontaliers justement.Viendront-ils de leur nordiques contrées encaravanées aux coffres remplis de gouda et autres conserves de poissons sucrés.
Les trouverons-nous encore se traînant devant nous sur nos chères autoroutes si chères.
Enfin l'europe est plus que jamais à tout le monde,n'est-il pas...
Point n'est question de fermer nos portes.
Evoquons aussi nos belles plages de sable fin qui se couvrent de leurs manteau de viande rougie.Parce que les crèmes indiciaires de protection incendiaire doivent bien un peu faire leurs malines en préparant les malins mélanomes...
Les tétons pointés au ciel de l'ultra violet atmosphère,pourraient ressembler bientôt à des courges applaties.Tout ça pour être remarqués par le boulliste de passage flanqué de son petit sac OBUT ,tout cochonnet qu'il est,ravi de zieuter derrière ses lunettes noires la plagiste gente si peu emmaillottée.
Ô combien de marins,combien de capitaines....
| Victor-Marie Hugo (1802–†1885) |
Une histoire de net...
On entend tout.
Je m'installe gratuitement, le siège est confortable .Je vois tout ,très bien.
Un à un les acteurs de cette soirée entrent et prennent place eux aussi.Les partitions sont déjà sur les pupitres .Quelques notes: le hautbois,les flûtes, les vents ,trompettes,cors,les cordes ,violons,violoncelles,contre-basses.Au loin le cuivre lustré des timbales demi-sphériques reflète ceux et celles qui passent près d'elles.Comme un petit régiment uniformisé,entrent à leur tour les choristes.
Tout est là pour le mélomane que je suis.
Et puis c'est l'accord.Le la qui précède invariablement l'arrivée du chef.
Quatre solistes.
Aurais-je omis de présicer que cette belle soirée musicale est consacrée à la représentation du réquiem de Verdi interprété par l'Ochestre National de France sous la direction de Ricardo Muti.
Lequel après que les instruments accordés eurent fait silence, lequel entre et est applaudi par un public fervent.
Jusque là tout va bien.
J'ouvre grand mes oreilles.Premier accord...
Le son que prodigue l'exellence inégalée de radio france reste toujours aussi inégalé.
Quel beau moment...pensai-je.
Mon salon de musique flanqué de mon ordinateur et de ses baffles si fidèles me comblerons de joie.
Ah... le streaming...quelle invention tout de même.Recevoir chez soi la culture la plus diversifiée qui soit.Gratuitement offerte par le diffuseur.
Encore faut-il que le diffuseur ait les moyens d'engager un réalisateur digne ce nom.
Premiers accords...
La caméra est sur le chef et elle y reste. Tous les musiciens jouent et toujours le chef.
Puis une autre caméra zoom n'importe comment, puis une troisième sur les choristes femmes qui ne chantent pas alors qu'on entend les barytons et les basses.
Une soprane commence son air alors que le plan sur le chef persiste à l'antenne.
Bref toute la mise en image est à contre-temps.
Le son rien à redire.Quand même les moyens du service public...pas mieux pour l'instant.
Je tiens à dire que lorsque les chaînes de service public justement diffusent de la musique à 23h30(quelle honte) c'est quand même toujours mieux réalisé que les meilleures émissions de variété.
Pourquoi,je te le donne en mille ,à cause de la rigueur musicale.Et voui,pas plus bête que ça.Pas compliqué.
Alors que l'on a pas les moyens de se payer des places entre 40 et 60 euros,comment se contenter du pire alors que la gratuité est à notre portée.
Voilà je n'avais rien d'autre à dire que d'évoquer encore le nivellement par le bas.Encore une fois.
"Le beau exige le beau"
De la chlorophylle...dans lair...
Les arbres ,le vent ,la terre, l'eau ,le feu.
Haaaaa!!!!
On y est , je veux dire ça y est ...enfin...les descendants de René Dumont,Si...si vous vous souvenez des années 60-70 ,l'un des premiers écologistes à se porter candidat contre les ténors d'alors:Pompidou ,V.G.d'Estaing,Mitterand.
Mais si,évidemment ,je parle pour les quinquagénaires.Les mêmes qui suivent Dany depuis ses tribunes en sorbonne en mai 68.
Imagéson te propose,(oui on se tutoie beaucoup en ce moment ) te propose donc te disai-je trois photos pour que tu imprimes mieux (comme on dit maintenant...)
ces deux périodes.
Deux hommes ,deux générations ,une même cause,celle du bien-être collectif au détriment
des intérêts particuliers.
Deux hommes en colère .
Deux idéaux auxquels peu ne donnait crédit.
Preuve en est aujourd'hui que l'histoire mène
petits et grands vers des progrès imperceptibles mais réels.
Le leader nommé hier Dany le rouge devient ou est en passe de devenir la deuxième force politique de ce pays.
René Dumont serait ravi de voir que son altermondialiste cause porterait le succès de ce dernier
scrutin.......
Que de joie ,de liesse,que d'espoir .
Allez ...poursuivons nos efforts allant du tri sélectif à l'économie de notre eau,recyclons.
Ca n'est pas facile,mais le meilleur est à venir.
Et tant qu'il y aura des "HOME" ...
Merci à Y.H.Bertrand pour cette belle leçon de chose avec sa terre vue du ciel .
Fenêtre sur cour...
Depuis que ma compagne qui m'accompagne et moi-même avons pris possession
de notre nouvel home sweet home, nous nous retrouvons comme les deux héros de Fenêtre sur cour * à observer tout ce qui se passe devant chez nous.
Ne serait ce que du simple voyeurisme ?Que nenni !!!
Un spectacle ,le spectacle de la vie.
On y trouve indifférenciellement un jeune homme que nous avons surnommé X. Bertrand tant il possède une allure de jeune cadre,presque de jeune conseiller ministériel.
Sa spécificité :travailler ,manger, regarder la télé ,le tout sur son même ordinateur portable.
Un peu plus haut,une dame d'un certain âge qui baisse ses stores le matin pour les remonter le soir. Pas d'histoire...
Plus bas derrière les rideaux,des jeunes gens ,sans doute une colocation.
Des ombres qui trinquent à heure régulière.Pas de visages connus.
Remontons un étage.Chaque soir un homme célibataire se prépare son diner de rouge vêtu portant souvent caleçon.
Puis un étage encore: un couple, la trentaine.
Elle :s'affairant aux tâches domestiques.
Lui: pieds sous la table ,servi.
Près d'eux une femme et son bébé...pas souvent là...
Souffrez que nous soyons inquiets si l'un ou l'autre un beau matin ne lève ses rideaux et ne commence son rituel journalier de la même façon que la veille.
Inquiets sommes nous de nos congénères...
Il suffit de ne pas être seul dans sa tête pour très vite devenir ensemble
dans la vie des autres.
"Il ne peut être mal que d'être bien ensemble..."
* Fenêtre sur cour
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=983031.html
