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LE BLOG DE PIERMA

En sommeil

25 Mars 2009 , Rédigé par pierma

Le sommeil peut-être facteur de renouveau.
Ma flemme m'a perclus de douleurs in-inspirées.
Rare sont ces moments où rien ne vient.
Où les mots ,les idées se perdent dans le néant.

Ce rien qui nous habite ,qui vit en nous comme le tout .
Ce tout qui tousse et nous pousse en dehors de nos inhibitions.
Quand la liesse intérieure n'est plus en joie.
Quand l'esprit ne suis pas les actes fussent-ils drôles,ineptes...

Le sommeil si nécessaire est comme la page blanche et son syndrome.
Point n'y est .Pas suis-je pour quelques temps.
Il me faudra sans doute un moment pour ressaisir l'écrit.
Sans doute quelques lectures. 
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Vertige de la mort...

16 Mars 2009 , Rédigé par pierma



Je me suis couché tôt sur le côté
J'ai ôté mon chapeau ...las...sur la côte et,
J'ai vu la grand' feau me dire faut y aller.
Pis-aller de la vie contre mon gré.

Vertige de là ,vestige de la veste,
Ivre de vie,rompre la nuit.

Vertige de la mort...
J'ai du vivre un peu fort...ho...ho...

Je me suis emballé vite pour déballer.
M'emballer l'écuillère à cru la cuillier...
Hier ,demain,toujours les rennes à deux mains
Au trop ,au galop,illico presto soufflant des naseaux

Naz au premier coup de crosse
Atroce, féroce étriller avec force

Vertige de la mort
J'ai du vivre un peu fort...ho...ho...

J'ai vomi ,j'ai rendu mon rendez-vous.
Je vous avais promis d'autres promesses
Des messes et des missels doux et demi-sel
De demi-selles en demoiselles j'ai pris la longe

Plus de licol et plus d'école,bientôt je décolle
Plus de jambes,plus de voix,plus d'automne ,même plus mon rôle.

Vertige de la mort
J'ai du vivre un peu fort...
Ho...ho...ho..hooooooo.................










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Du luxe..."La suite 412 "...

12 Mars 2009 , Rédigé par pierma

Elle s'assoupit quelques minutes alors que l'eau avait transformée sa forme lisse en une multitude de particules blanches lui donnant un genre de couverture de neige tiède.La mousse embaumait la salle de bain et exhalait ses senteurs exotiques.

De temps à autre,mademoiselle dépliait une jambe quasi à l'équère tant elle était souple.
La grâce de cette posture aurait inspirée les plus grands photographes de mode.

L'on sonna.La porte de la suite 412 claqua doucement tout de suite après.
La locataire sortit de son bain et enfila le peignoir en éponge blanc pendu croisé près du mur de glace jouxtant la baignoire.
Un homme,grand, beau,musclé,la quarantaine, portait un jeu de serviettes sur l'avant bras gauche et un plateau d'onguents indiens dans l'autre main.
Il se tenait debout ,immobile près de la porte d'entrée.Mademoiselle se montra,elle le toisa le temps qu'il fallait pour le reconnaître.Ses services lui avaient plus dès la première séance de massage des années auparavant.

Elle se dirigea dans sa chambre.Cela signifiait qu'il pouvait entrer dans son intimité.
Il était à peine arrivée sur le seuil de la pièce ,qu'elle était déjà allongée sur le ventre entièrement nue.Le peignoir négligemment jeté sur le dossier de la chaise à l'entrée.
Il ne s'attarda pas à la contempler comme l'aurait fait n'importe quel peintre voyant un tel chez d'oeuvre de modèle.
Non,il lui couvrit d''une serviette le bas des reins,à l'endroit où du creux nait la rotondité des fesses.
Elle était immobile,elle attendait les yeux mi-clos,écoutant les sons qui participeraient avec elle à ces instants de volupté volés à l'espace du temps.
Inutile de dire que le privilège d'être vue de cet homme et seulement de lui ne tenait qu'à elle et n'avait filtré jamais au-delà de la porte donnant sur le couloir du palace.

Il tira le tiroir de la table de nuit dans lequel était dissimulées les commandes de la radio et musiques qu'elle aimait entendre.Il sut quelle ambiance musicale choisir en rapport avec les senteurs qui commençaient à s'étendre au -dessus du grand lit rouge.
Le masseur ôta sa chemise et decouvrit son torse nu,se frictionna les mains d'huile essentielle d'Ylang-Ylang et vint s'asseoir à la gauche de Mademoiselle. 
Ses mains expertes allaient et venaient ,glissant et pétrissant par petite touches le cou de celle qui pourrait ,si elle était féline, ronronner sous ses doigts.

Jusqu'ici ,aucun mot n'avait été échangé de part et d'autre et chacun se tenait à sa place dans son rôle respectif.
Ses mains continuaient leur chemin ,cherchant un peu plus les contractures dorsales.
Il les trouvaient et Mademoiselle tressaillait avec douceur au long de ce parcours délicieux.
 Au bout d'une demi heure environ ,elle fit quelque chose que jamais auparavent elle n'eût imaginée.Elle se retourna...lentement...


                                                          à suivre...



                                                


                                                                                     

 

 
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Du luxe...

6 Mars 2009 , Rédigé par pierma

Du luxe au luxe il n'y a qu'un pas.

Elle arrivait en limousine noire.Le chasseur attendait,son parapluie prêt à être déployé.
Il se précipita et ouvrit la porte arrière de la voiture.
Deux longues jambes touchèrent le sol et se reflétèrent sur le trottoir mouillé.
Le voiturier prit le volant et partit garer la belle auto à l'endroit ad oc.
La dame lunettée comme en plein soleil,fit ,de ses jambes interminables le chemin qui la séparait du palace.
Un groom tourna le tourniquet afin de l'y faire entrer.
Elle semblait habituée du lieu et se dirigea vers le bureau du concierge qui lui souhaita la bienvenue avant que de lui donner sa clef.
Ils devisèrent un petit moment comme deux vieux amis.
Elle était belle dans sa robe de lin ,juste une paire de fines chaussures à talon pour assurer ses pas claquants sur le marbre du hall.
Le soleil prit lieu et place de la pluie qui avait cessée depuis peu.Les rayons traversaient tout ce qui était vitré,donnant aux choses un aspect féerique.
Le printemps n'était pas très loin et les giboulées alternaient avec de grandes plages de ciel bleu.
Rien que pour elle,l'on pouvait déjà compter pas moins de dix personnes pour l'accueil jusqu'à la suite qu'elle avait réservée.
Un ascenseur aux parois de palissandre et poignées dorées la conduisit avec un autre garçon d'étage jusqu'à sa porte.
Elle portait en tout et pour tout un petit sac à main d'où elle tira un billet de 20 euros qu'elle déposa au creux de sa main.
Le jeune homme se courba légèrement vers elle en guise de remerciement ,et referma la porte derrière elle ,s'étant assuré d'abord qu'elle ne manquait de rien dans l'immédiat.

Elle fit d'un regard le tour de la première pièce.
Un salon blanc d'un cinquantaine de mètres carrés.
Sur le mur de droite, une huile sur toile rectangulaire noire posée à l'horizontale donnant encore plus de longueur à la pièce.Devant ,un canapé blanc ,en vis à vis, deux fauteuils noirs eux aussi.Entre les deux ,une table en ébène et à chaque coin, quatre lampes à pieds dorés et abat-jours écrus.
Au fond une grande baie vitrée donnant plein ouest ouvrant sur une terrasse habillée de plantes vertes.
Rien ,pas un bruit ne parvenait à cet étage là.Que la douce rumeur persirflante des oiseaux de passage.
Elle traversa l'endroit et se retrouva dans la chambre tapissée de rideaux rouges plissés.
Un de ces rouges sombres et doux à la fois.Presque chaud.
Un lit respectait avec une exactitude mathématique la symétrie du lieu.De part et d'autre,deux tables de nuit  laquées noires ponctuaient les côtés.Devant,un grand bureau de style Louis XV repeint rouge et or facilitant aisément le travail .
Rien n'était laissé au hazard.

La dame avait traversé la moitié de la terre pour traiter des affaires.ll lui fallait tout le confort d'une grande salle de bain comprenant une douche et une baignoire jointes ensemble mais séparées d'un mur de pavés transparents.
Deux vasques pour la toilette et quatre murs en miroirs.

Elle se servit un verre qu'elle sortit d'un vaissellier inclus dans le mur du salon . Après quelques pas dans la suite ,elle rangea ses  vêtements arrivés avant elle dans l'une des deux immenses penderies de la chambre,prit son verre et se fit couler un bain chaud.

Elle commença à se déshabiller doucement devant l'une des paroies réflechissantes.
Elle laissa tomber sa robe de lin .
C'était une très grande femme.Nue elle semblait plus grande encore.
Elle retira un à un les peignes et autres épingles de ses longs cheveux auburns.
La baignoire n'attendait plus qu'elle ,alors ,elle l'enjamba et s'y laissa glisser voluptueusement jusqu'à en être recouverte entièrement comme  par un drap d'eau reposant.
A peine avait-elle fermé les yeux que le téléphone sonna.Elle décrocha un  combiné arimé
au marbre de la baignoire.
"Non,je n'ai besoin de rien pour l'instant" fit-elle.
Ce dérangement la contraria mais elle se décontracta à nouveau très vite.
Elle rappella le service d'étage et demanda un massage un peu plus tard dans sa chambre.

                                                                                                  


                                                                          à suivre ...
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Va...nu-pieds!

2 Mars 2009 , Rédigé par pierma

En ce moment ,c'est un peu difficile.Vous allez me dire :
"De quoi se plaint-il ?"
La période n'est -elle pas au positivisme?

Allons de l'avant que diable !!!!

Il faut dire que rien ne nous y aide.Rien même la religion catholique qui nous fait entrer dans sa période de carême.
Bigre,rien ne nous sera donc épargné.

Enfin ,les ultramarins eux, ne si sont pas trompés en perturbant les coutumes locales financiaires .
Il serait de bon ton que les continentaux métropolitains obtinssent les mêmes résultats par les mêmes moyens.
Toute violence mise à part mais j'ai bien peur pour l'avoir vécu plusieurs fois ,que les dérives viennent de qui les commanditent ;(suivez mon regard).

Or ,nous tairons-nous longtemps en voyant passer un homme pied nu vêtu en plein hiver d'une simple couverture sur les champs élysées.C'est intolérable (et ne dite pas :"de lapin")
Là ,c'est pas drôle.
Moi non plus je n'ai rien fait alors que je sortais repu d'un restaurant avec mes petits camarades de jeu.
C'est intolérable !!!
Coluche a inventé les restos du coeur .A quand les hôtels du coeur ?
L'abbé Pierre profita  de son statut de député pour fonder un groupe d'hommes s'entraidant les uns ,les autres.
A quand l'arrivée d'un mentor messianique prenant en charge les plus démunis.

Le printemps de mars arrive à grand pas et ça va expulser à tout va.
Et personne ne dit rien pour celui qui perdra son statut de relogé pour cause d'hiver.
Aujourd'hui ,mare de ça,mare de toi,mare de moi ,nous les nantis du gîte et du couvert.
Ceux qui vont de palace en palace,de voiture de maître en voiture de maître.De grandes
tables en grandes tables. 
Là où la notion d'argent n'a plus guère de notion de valeur.



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