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Connard...
Il est d'usage dans notre beau pays de France et particulièrement à Paris de connaître quelques coutumes.
L'une d'entr'elles concerne les autobus de la RATP.
Il s'agit de faire signe au conducteur pour qu'il s'arrête lorsque vous voulez monter dans
le-dit véhicule de transport collectif.
Or donc hier matin alors que je cheminais d'un pas lent , mon esprit encoretout embrumé de mes pensées matutinales,j'arrivais à hauteur de l'abribus en même temps que le bus
lui - même.
Je sorti de ma poche mon PASS NAVIGO.
Pour les habitants des "régions", comme disent pudiquement les franciliens;non moins pudiques,c'est un badge magnétique acheté au mois ou à l'année,sorte de sésame permettant les allée-venues en "transport" comme l'on dit maintenant ...Hu...hu...hu...
Le bus roulait à vive allure avant l'abri sus-mentionné.
Je brandis, comme c'est le code mon pass aussi haut que mon bras le permit.
Pchhhhhh !!! Fit la porte.
Moi: " Bonjour " poli du jour
Le chauffeur - Il faut me faire signe si vous voulez que je m'arrête.
Moi - Mais je vous ai fait signe
Lui - Non vous ne m'avez pas fait signe
Moi - Si ,môssieur
Lui - C'est ça,ç'est ça...
(genre "cause toujours espèce de menteur")
J'avais aimé ce début de journée ensoleillée au teint pré-printanier à l'allure prometteuse.
Et voilà qu'un abruti,que dis-je un connard vint me la gacher dès ces premiers moments, alors que je venais de quitter le sourire le ma compagne qui m'accompagne avant que de la retrouver au soir rosi du crépuscule d'hiver.
Moralité,même le matin se lèvent les connards et je n'ose imaginer leurs soirs et ceux de tous leurs proches.
Je compatis.
J’ai vu la meute ...
J’ai vu la meute…Si, si…je l’ai vu je vous assure, vu de mes yeux vu.
Enfin j’y étais .Y avait le bruit, l’odeur.
Pas de ces bonnes odeurs de cuisine préparée avec amour et délicatesse. Non.
Juste un mélange de souffles et de puanteur confinée en un même lieu.
Et au milieu, au loin, une forêt de micros perchés branlant de droite et de gauche, désordonnés.
C ‘était comme une sorte d’essaim agglutiné autour de quelque chose, quelqu’un.
Qui, quoi ?
Pourtant il n’y avait personne ormi la presse .Enfin pas grand monde.
Pensez, à peine ouvertes, les portes n’avaient laissé passer que ceux qui y travaillaient dès potron-minet à bichonner les bêtes, veaux, vaches, cochons, couvées.
Et la forêt chancelante s’approchait, et nous étions dix, vingt peut-être sur notre lieu de travail de ce jour, donc, pas forcément curieux.
Et ça puait toujours autant, et ça chiait mou pas très loin, d’énormes bouses et l’on nettoyait les culs avec force paille propre pour que les images des yeux électroniques associés aux micros fussent aseptisées, propres elles aussi.
Qui avait-il donc ? Quelle était la reine de l’essaim ? Un roi peut-être ? Un monarque absolu ?
Il fallait bien diligenter toute cette meute pour qu’on le voit toute la journée en boucle, sur toutes les chaînes de télévision.
C’était donc lui me confirmaient trois jeunes gens bien propre sur eux et auxquels je disais qu’il fallait être payé pour scander son nom.
Sûr qu’ils n’étaient pas venus pour caresser les veaux.
La meute s’approcha de moi mais tourna au pas de charge à une trentaine de mètres.
Et là, je ne vis rien, enfin pas celui dont tout le monde n'était venu que pour lui.
Tout le monde, disons les reporters chargés de traquer la petite phrase, le petit mot, la bourde, la connerie, une de plus à mettre à son palmarès.
Bon, j’ai compté une demi-heure de visite sans aucun arrêt.
C’est qu’il est drôlement fliqué, surveillé, encadré.
Je suis sûr qu’il n’a pas vu le quart de la moitié de la queue d’une vache.
C’est dommage .
Il aurait pu un peu se rendre compte de la tâche immense qui incombe
à ceux qui mettent la viande dans son assiette, et le lait dans son bol puisqu’il ne boit pas d’alcool, sauf avec les Russes.
Et oui, la campagne, c’est comme ça.
Ca chante l’été, ça fout le rhume des foins, ça pue un peu au cul des vaches, ça travaille 7 jours sur 7 toute l’année, ça gronde quand le compte n’y est pas, parce que c’est trop sec ou trop mouillé, mais il n’y a jamais une caméra dans chaque ferme pour nous raconter tout ça au quotidien.
Alors un petit effort, monsieur le chef de l’état pour devenir aussi modeste que les gars et les filles de nos si belles provinces qui font un métier si pénible et qui n’ont jamais été élus pour le faire…
Le pilote...
En tenue de pilote ,dans son cokpit avec ses drapeaux,il n'y avait pas beaucoup de vent mais il brassait beaucoup comme à son habitude.
Il en bredouillait même pas mal au milieu de tous ses chiffres,ses mesurettes.
Enfin, il s'est montré en tenue,digne,sérieux,en lieu et place de ses prédécesseurs.
Derrière, le jardin était bien éclairé,presque tricolore dans la nuit du palais,mais palais tout de même.
Alors comme ça, il allait par son fait, donner des étrennes à tout le monde ?
Eh! noël ,c'est fini mon vieux...Depuis deux mois.
Ah...la crise,elle, elle dure...
Plus qu'une crise de foie d'après des années de bombance.
Plus qu'une crise de foi pour ceux qui n'y croient plus.
Beaucoup plus qu'une crise , deux fois plus.
Alors ,ses conseillers en com ,comme l'on dit maintenant,lui ont dit :
"Maintenant ,y faudrait arrêter de jouer le pantin qui s'agite.
Il faut y aller devant le populo.Aller viens, tu verras, t'as qu'à lire ce qui est écrit."
Et on le traina bon gré mal gré devant le prompteur.Visiblement il n'était pas très aguéri à l'exercice tant il en bafouillait.L'on aurait dit qu'à chaque chiffre annoncé,sortait un billet de sa poche.
Il faut relancer le capitalisme par la croissance des ménages et des chômeurs qui n'ont plus rien.
Ca,c'est la synthèse.C'est l'esprit,c'est la philosophie.
Mais ce que veulent les plus démunis, ce n'est pas du domaine philosophique.
C'est du beurre,de l'argent du beurre,et la tartine qui va avec...Non?
Allez on a vu le pilote ,mais personne ne l'a vraiment vu ,seul, au commande de l'aéronef tellement il y a de co-pilotes qui s'agitent dans l'ombre pour qu'il ne tombe pas en piqué,en vrille.
Alors restons attachés mais pas trop .Les urnes européennes sont prêtes.
Pas très loin de chez nous...
Seuls,nous pouvons faire changer le cap avant la chute en avant...
Alors allons-y gaiement...
tendance...
Le maître mot à la mode depuis déjà un certain nombre d'années mais faisons un petit tour vers le dictionnaire.
Terme didactique. L'action, la force par laquelle un corps est porté à se mouvoir. Fig. Direction vers, intention de produire un effet, d'établir une doctrine. Ce livre a des tendances panthéistiques Fig. Pente vers quelque chose. Cet homme a une fâcheuse tendance, de fâcheuses tendances. |
Jackson Pollock...
Un froid de gueux mais Paris en bus pour aller voir l'expo
Jackson Pollock.
Un peintre que je ne connaissais pas.
Un mouvement curieux même si l'intérêt
pour le chamaniste
ne me touche que très peu,
sans doute par méconnaissance.
Peuples de cultures si lointaines,
régions du monde accessibles que dans mes rêves
d'occidantal nanti. Une découverte ,
des influences plus parlantes(Picasso,Miro)
Un prix d'entrée interdit aux bourses les plus modestes.
Merci à la populaire politique culturelle parisienne.
Achetez un bon bouquin,vous en saurez autant.
