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De la tête aux pieds...
Ca y est ,peut-être vais-je enfin sortir de ma période de silence.Sortir de l'hébétude.
Et voui,la période de non bruit revient de sa zone de non droit.Là où l'affect semble plus touché que les biscotos.
Passons.Et la vie reprend ses droits:droit d'expression,droit de jouir,de rire,de humer les printanières senteurs.
Le temps où le soleil transperce de rayons le plancher de la chambre à celui du salon.
Les petits voyages des bus matinaux transportant ses parisiens d'arrondissements en arrondissements.
Les chauffards resterons toujours des chauffards qui nous ferons râler encore.
Les femmes racées à petits chiens continueront à faire promener pissette leurs racés canins, animal de leur compagnie.
Les autres me dévoilerons poitrine et jambes échassières.
A propos ,cette année ,c'est la mode des shorts... et... c'est moche!
Ces shorts qui ridiculisent les fessiers féminins naturellement si beaux de leurs balanciers provoquant.
D'autant que lesdits couvre-fesses comportent les revers des larges pantalons d'avant guerre.Et ça aussi c'est moche.
Nul n'est nécessaire d'être gironde ou anorexique.Il suffit simplement de montrer belles jambes.
Mon regard de tout temps s'étant porté plus bas que la ceinture,j'en suis devenu expert en démarche chaloupée au point de distinguer onques femme élégante des porte-sacs emmitouflées.
Ah! que j'ai haï les pantis,jupe-culottes,falzars,fuseaux,frocs,baguys.
Ah! que j'aime,les jupettes,jupes courtes et longues,amples et volantes,tombantes ou légères.
Laissant imaginer des sous bois investis,des zones inexplorées...
Montrant un peu de peau de molets à chevilles terminées du sublime accessoire donnant a la démarche un summum: la chaussure.
Ah!!! Quel pied,quel panard au hazard des rues que de croiser,de doubler ou de suivre,celle qui , par quelque instant fugace,saura dévoiler un peu d'elle même à son insu...
Quoique...
Orphelin de mère...
La douche du matin réveille mes idées ,mes sens,tous mes sens.
Après ça je peux accéder à la journée qui s'annonce.
Maintenant que les images de la nuit sont loin,dissipées,rares,je vais pouvoir
donner libre cours à mon imaginaire et aux réalités qui farouchement s'y accrochent.
Oui parce que mon imaginaire,mes imageries ,mes fantasques histoires
prennent leur source dans le lit d'un réalisme échevelé.
J'y prends souvent une référence vécue pour partir en des élucubrations extraodinaires.
Mais je me suis fait rare ,ces derniers temps.
L'esprit occupé par des réalités diffilciles,celles de la vie...de la fin de vie.
J'apprends ...j'apprends à devenir orphelin.
Pas facile à cinquante ans.
Alors les histoires!!! dérisoires fables à côté de l'existence plus ou moins réussie de celle qui rejoint désormais la galerie des souvenirs.
Je ne savais pas combien les images comptaient de degrés.
Je ne savais pas combien la vie portait en elle de mort,
combien la mort de vie.
Ce mystère du: je suis ,je ne suis plus
Mais pour moi ,j'y suis quotidiennement et plus encore.
Et les images restent là,les dernières.Les toutes dernières.
Alors la vie continue dit-on.
Soit, continuons la vie avec son lot d'inconnu et du mieux que je peux,
pour que le meilleur de moi donne au meilleur des autres.
